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Théâtre enfant - Le champ des génies + Livre-cd contes d'Orient (dès 4 ans)
Publié le 25 Février 2014
THEATRE POUR ENFANTS
Représentation au Théâtre Laurette, 36 rue Bichat, 75010 Paris.
Le paysan et les génies. Conte traditionnel du Sahel.
Dès 5 ans, durée : 40 mn.
Représentations tous les dimanches à 14h jusqu’au 17 mai 2014.
Notions abordées : agriculture, génies, croyances, aide, punition.
Ce dimanche 23 février 2014, j’ai emmené ma grande de neuf ans et mon fils de 4 ans et demi, au théâtre. Nous connaissions l’histoire grâce à un livre-cd emprunté à la bibliothèque (Contes d’Orient, Milan Jeunesse) dont je vous parle juste après. C’est une manière ludique et sympathique de s’approprier autrement une histoire pour nos enfants.
Il était une fois un paysan extrêmement pauvre qui n’arrivait pas à trouver du travail. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il décide de cultiver un champ réputé mauvais et appelé « aux génies », non loin de chez lui.
Alors qu’il s’apprête à enlever les mauvaises herbes qui le recouvrent, une voix venue des entrailles de la terre lui demande ce qu’il fait. Interloqué et surpris, il répond néanmoins. Un génie apparaît et se propose de l’aider. Chaque jour, une nouvelle tâche et un rituel s’instaure : le paysan s’apprête à travailler le champ, une voix le questionne, il répond et un nombre toujours grandissant de génies accomplit la besogne, dans un temps toujours plus restreint.
Désherbé, nettoyé, retourné, semé, il faut attendre que le blé pousse. Chaque jour, le paysan envoie son fils au champ. Et un matin, enfin, le blé est haut et doré ! Emerveillé, le petit garçon cueille un brin lorsqu’une étrange voix lui demande ce qu’il fait. Innocemment, le petit garçon répond qu’il goûte un épi de blé, et le génie, accompagné de ses très nombreux acolytes, se propose de l’aider… L’histoire connaît une fin funeste lorsque le paysan punit son fils en le giflant et qu’il le dit aux génies, qui l’imitent…
La fin contée au théâtre est plus heureuse. Je ne sais pas si c’est une autre version réelle ou celle des comédiens mais elle est plus douce et moins difficile, surtout pour les plus petits.
La salle :
Comme je m’y attendais, la salle est minuscule.
La porte qui donne sur la rue, s’ouvre sur un petit amphithéâtre de quatre rangs. Il y a deux comédiens (Valentin Vander, Yéshé Henneguelle, la jeune femme sur la photo n'y était pas) qui tiennent tous les différents rôles et qui font de la musique : guitare sèche, tambourin, didgeridoo, un instrument à percussion mais dont je ne me souviens plus le nom…
C’est vraiment sympathique et ludique pour les enfants. Je trouve cependant leurs tarifs un peu chers : 14 euros pour les adultes et 8 pour les enfants. Il est cependant possible d’avoir une réduction chez leurs différents partenaires, comme ce fut le cas pour moi, en les achetant sur vente-privée.com (et pas que pour Paris ou sa région !)
Comme cette représentation nous a plu, la meilleure publicité que je puisse leur faire est de vous en parler et de partager cet article. N’hésitez pas à y aller et à diffuser votre appréciation !
Cela fait longtemps que j’ai envie de vous parler de ce livre-cd, je profite donc de notre sortie au théâtre pour vous le présenter.
Contes d’Orient de bouche à oreille.
Histoires du conteur Moïse FDIDA
Editions Milan Jeunesse, 2006.
(Dès 4 ans)
Il y avait un conteur qui, tous les matins, s’installait dans le souk de Bagdad, pour raconter des histoires. Comme tous les autres marchands, il criait pour vendre sa marchandise : « Conte… » et les gens qui étaient là pour acheter, pour vendre, répondaient s’ils en avaient envie : « Raconte ! » … Et le conteur raconte… seize histoires tantôt drôles, tantôt tristes, tantôt absurdes, mais qui toutes nous font voyager par la voix, la musique et l’imagination !
La voix du conteur est superbe et prend différentes intonations en fonction des personnages, des émotions et des moments.
Le CD suit fidèlement les textes, très bien illustrés. Ma fille aime particulièrement le conte intitulé « Les babouches d’Abou Kassem » qui aborde les sujets de la possession, de l’avarice, de la malédiction et du bonheur. Je vous en ferai un post à part car nous avons un livre sur cette seule histoire.
La dernière histoire, intitulée "A la recherche du destin" me fait penser au livre de Béatrice Tanaka, La montagne aux trois questions, le procédé est similaire mais la fin et la morale diffèrent. J'en ferai un article.
Lorsqu’il a finit, notre conteur se lève, remercie et s’en va en laissant dans le cœur et dans la mémoire de ceux qui l’ont écouté le souvenir de ses belles histoires.
Comme la fin de l’ouvrage nous l’indique, ce recueil a été réalisé à partir du spectacle vivant intitulé Contes de Bagdad (créé en avril 2002), ainsi que de la tradition orale du Moyen-Orient. L’écrit est l’unique pays de la parole qui voyage.
Sur ces belles paroles, je vous souhaite de très belles découvertes !
Blandine.
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